Rollot et ses hameaux
- Avant propos -
Maxime de Sars

 

Le bourg de Rollot, qui s’étire pendant plus de 2 kilomètres de part et d’autre d’un vieux chemin devenu une route nationale, a probablement été fondé au cours du douzième siècle par un seigneur dont le château fort surveillait une ancienne voie romaine. L’agglomération primitive est Pronastre, devenu la Villette. La co-existence de trois seigneuries, dont l’une a fait partie d’un duché pairie et une autre d’un marquisat, la présence de trois églises et d’un chapitre de chanoines, l’évocation de familles appelées à jouer un rôle de premier plan, l’honneur d’avoir donné le jour-là un savant dont l’œuvre a charmé pendant 2 siècles des milliers de lecteurs épris de fantaisie et de couleur locale donne à l’histoire de cette commune un intérêt tout particulier. On peut s’étonner qu’elle n’ait tenté encore aucune plume. Il est vrai que les éléments étaient difficiles à réunir, rien n’a été sauvé, ou à peu près, des archives de la commune, du chapitre, de la paroisse ou des principaux domaines. Cette carence n’a pu être comblée qu’à l’aide de patientes recherches dans les dépôts publics d’Amiens, de Beauvais, de Laon et de Paris. L’œuvre n’aurait pu être aussi complète sans l’aimable et infatigable collaboration et l’inépuisable complaisance d’érudits qui ont bien voulu prodiguer à l’auteur les ressources de leur savoir, en premier lieu M. Estienne archiviste de la Somme, qui l’a choisi et ensuite guidé à travers le dépôt dont il connaît toutes les ressources, M. Roger Rodière, vice président de la Société d’Études de la province de Cambrai, M. Ponthieux, secrétaire perpétuel de la Société archéologique et historique de Noyon, M. Ottavi, directeur de l’union de coopératives de reconstruction de l’arrondissement de Montdidier. Qu’ils reçoivent ici l’expression d’une gratitude aussi profonde que leur courtoise patience.

*
 

Accueil
Sommaire

Accueil
Chapitre 1